14 Juillet 2017
Il n’y a que Françoise qui m’a soutenue.
Sans surprise d’ailleurs. A la vue d’un pissenlit elle s’enthousiasme. Alors forcément, les grands espaces…
Avec des airs de grands sages les autres n’ont fait que lister les mille et une difficultés d’un tel projet.
L’isolement, le climat, la méconnaissance du milieu, la charge de travail, l’argent. Tout y est passé.
Tout. Pour tenter de ramener la brebis égarée à davantage de raison.
Ils étaient pétris de peur, oui. La leur, face à un tel projet. Un groupe d’oisillons sortant du nid pour la première fois.
Je ne conteste pas le côté aventureux, loin des berges du connu.
A la fois anxiogène et exaltant.
Mais rien de suicidaire pour autant.
Je ne m’interdis pas le droit de renoncer.